ma première exposition
il n’y a pas que les ordinateurs dans la vie
photo Virginie Gourin
Gala (chienne inoubliée) m’accompagne ce jour de 2007 pour installer ma première exposition personnelle rue de Seine à la Galerie Sparts.
Départ de l’atelier des pièces exposées Galerie Sparts
Après l’industrie informatique, j’ai principalement travaillé sur des projets d’art public. Laurent Deschamp est le premier galeriste à s’intéresser à mes oeuvres d’atelier.
Quand j’arrive à Paris, j’imagine que nous sommes de nombreux artistes à explorer les savoirs et les possibles de l’époque. Erreur !
Dans les années 80 comme aujourd’hui, rares sont les artistes un peu techniciens que l’on montre dans les salons. Et les courageuses galeries qui ont l’audace de les exposer sont plus rares encore.
Simple à acheter, mais redoutable à dompter : l’informatique n’est pas un choix de facilité. Il faut avoir de l’imagination, un bagage scientifique, beaucoup de persévérance et, le plus important, des amis qui connaissent la foule de choses qu’on ne sait pas.
Je suis assez content d’être arrivé jusqu’à l’âge de 75 ans. Un âge où un artiste peut espérer travailler plus tranquillement.
Petit plaisir : pour mon anniversaire, je compte évoquer dans ce blog mes années passées à imaginer et réaliser toutes ces choses joyeusement inutiles.
Vous raconter tout ça est encore meilleur quand je songe aux croquemitaines et monstres sournois que les gens “sérieux” ont commis avec les petits machins que j’aime bien.
Ces souvenirs sont si vifs dans ma tête que je les raconte au présent. C’est l’histoire du hasard à saisir et du temps qui passe. Il faut dire qu’avec la lumière et le rêve, le temps est l’ingrédient principal de mes bien-aimés Luchrones, comme aussi des astrolabes.
“Luchrones” est un nom inventé par mon épouse. Lux est le mot latin pour lumière et Chronos le nom du dieu grec du Temps.